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nicolas

Publié le par Denis

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Un peu d'histoire sur Nicolas de Flüe :

Le 25 septembre, nous fêtons Saint Nicolas de Flue. Canonisé en 1947 par Pie XII, il est le Saint Patron de la Suisse et de la garde suisse Pontificale au Vatican. S’il est adulé par les catholiques suisses, il est également apprécié par les réformés.

Nicolas de Flue est né en 1417, dans le canton d’Obwald. Son père est paysan et comme lui, il travaille la terre.  Il se marie et devient père de dix enfants. Il est également capitaine dans l’armée suisse, puis juge de paix avant de revenir à la terre. Mais l’appel de la solitude le taraude. Avec l’accord de sa femme, il quitte la ferme, sa famille et s’installe non loin d’eux, dans une cabane au Ranft. 

Il adopte une posture d’ermite et se retire de la vie sociale pour s’adonner à la vie contemplative. La légende raconte qu’il assistait à la messe tous les jours et ne se nourrissait que de l’Eucharistie quotidienne. 

Cette retraite, cette vie d’ermite entièrement consacrée à la méditation dura une vingtaine d’année. Petit à petit, il reçu néanmoins des visites, prodigua des conseil emplis de sagesse.

Il participe si bien à la vie de son peuple que le simple message qu’il transmettra aux députés, lors de la fameuse Diète de Stans, sauvera la situation in extremis. Il n’aura pas besoin de paraître en personne ; son conseil suffira, et son autorité, pour calmer les passions déchaînées. 

Dans son ermitage du Ranft, Nicolas ne s’est pas abandonné aux « saintes délices » de la contemplation. Il ne s’est libéré de certaines servitudes que pour mieux servir le Seigneur dans la personne de son prochain. II n’a renoncé à ses travaux de paysan que pour mieux travailler au bien de tous. En fin de compte, sa retraite hors du monde n’a pas anéanti, mais décuplé son action pratique sur le monde. Ce dernier point est capital. Car, après tout, si Nicolas est l’un des Pères de notre Confédération, c’est à son action qu’il le doit. S’il n’avait été qu’un ascète, nous ne saurions plus rien de lui. C’est pourquoi les réformateurs insistèrent à bon droit sur son rôle politique.